15/04/2024
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Université de la paix 2024 : une édition sur le thème de l'eau du 26 au 28 avril

Participez à la 8e édition de l’Université de la paix sur le thème L’eau, le défi d’un bien commun à préserver, du 26 au 28 avril 2024. Pendant 3 jours, experts, chercheurs et personnalités reconnues échangeront avec le public et les résidents de la Cité internationale lors de conférences, tables rondes, expositions, projections et ateliers.

La pénurie d’eau : un défi majeur pour l’humanité

Selon l’ONU, en 2025, 1,8 milliard de personnes vivront dans des pays ou régions touchés par une pénurie d’eau complète et les deux tiers de la population mondiale pourraient vivre dans des conditions de stress hydrique. Un des 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’Organisation des Nations Unies (ONU) vise à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau : faire en sorte qu’une eau potable et accessible puisse satisfaire les besoins des individus, du commerce et de l’agriculture.

Dans un monde où les impacts du changement climatique deviennent une réalité quotidienne et où les équilibres géopolitiques se redessinent, l’humanité et en particulier les jeunes générations devront compter la pénurie d’eau dans les nombreux défis auxquels elles devront faire face.

Un programme artistique et scientifique

Grâce à l’implication de 11 maisons du campus, de leurs résidents, du Club des chercheurs de la Cité internationale et des initiatives résidentes Diplo Cité et l’Artisterie, une quinzaine d’événements sont ouverts au public.

Les défis de la préservation de l’eau seront évoqués, sous un angle scientifique lors de conférences et de tables rondes, menées par des experts des questions de l’eau, dont notamment :

  • Gabrielle Bouleau, chercheuse à l’INRAE, spécialiste des politiques publiques environnementales et de gestion de l’eau ;
  • Agnès Ducharne, climatologue et hydrologue, directrice de recherche CNRS UMR METIS – IPSL Sorbonne Université;
  • Julie Trottier, directrice de recherche au CNRS, experte eau et territoire
  • Josefina Maestu, conseillère du secrétaire d’État à l’environnement du Ministère espagnol pour la Transition écologique (MITECO).

La pression accrue sur les besoins en eau, le stress hydrique, la transformation des modèles de consommation, l’application de politiques de préservation, la gestion de l’eau et son assainissement, les leviers diplomatiques sont autant de sujets qui seront abordés lors de ces sessions.  

Le sujet sera également traité sous un angle artistique grâce à des propositions d’ateliers de danse (réservé aux résidents du campus) et de peinture, animés par des résidents. Deux expositions mettront en avant le sujet : des photographies sur la pénurie d’eau à Madagascar et des créations variées, retenues via un appel à participation, sur la beauté de l’eau et l’urgente nécessité de sa préservation. La projection du documentaire primé Alick and Albert – rencontre entre le Prince Albert II de Monaco et l’artiste Alick Tipoti retracera le voyage du Prince sur l’Île de Badu, en Australie, et sur l’engagement en faveur de la protection de l’océan partagé par les deux hommes.

Le grand public sera également invité à participer à une balade-inventaire de la biodiversité autour des jardins de pluie du parc de la Cité et à un quiz sur l’eau comme arme de guerre.

Une cérémonie d’ouverture, inaugurée par de grands spécialistes de l’eau

Cette 8e édition de l’Université de la paix sera inaugurée par son invité d’honneur, l’écrivain membre de l’Académie française Erik Orsenna et par Madame l’Ambassadrice du Mexique, Blanca Jiménez Cisneros qui interviendra sur La diplomatie de l’eau.

Ancien président du Centre international de la Mer (Corderie, Rochefort), Erik Orsenna publiait les ouvrages L’avenir de l’eau en 2008 et La Terre a soif en 2022. Pour le premier, il enquêta pendant deux ans aux quatre coins du monde. Pour le second, il partit pour un tour du monde des grands fleuves. Spécialiste de la vulgarisation, il raconte l’eau à travers des ingénieurs, des médecins, des physiciens alpinistes ou d’autres professions qui y sont confrontées, rend compte des techniques développées pour irriguer un territoire ou dresse le portrait de trente-trois fleuves et de leurs maux : la pénurie mondiale d’eau, la pollution, la multiplication de barrages entraînant la destruction des ressources et des paysages… Un constat : les violences viennent aujourd’hui de l’eau elle-même, de sa rareté ou de sa répartition, et des conflits croissants sont à redouter. Erik Orsenna reviendra sur ses principales idées et sur l’état actuel de ses recherches lors de la cérémonie d’ouverture du cycle.

Un campus face aux enjeux du monde de demain

Depuis sa création, la Cité internationale a accueilli plusieurs générations de jeunes talents devenus de grandes figures intellectuelles comme Sartre, Aimé Césaire ou encore Costa Gavras. Elle a été un des lieux de fréquentation privilégiés d’une jeunesse dotée d’une conscience politique. Aujourd’hui, en tant que lieu de vie pour une jeunesse engagée dans la construction d’un monde nouveau, elle continue à être un espace de débat où se réfléchissent des solutions aux enjeux de notre époque.

Les maisons du campus deviennent alors des lieux d’échanges, de confrontation d’idées et d’enrichissement grâce à une programmation multi thématique, à retrouver sur l’agenda en ligne des événements de la internationale : Citescope.

 

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