06/11/2023
Entretiens Nos résidents Fondation danoise

L’apprentissage passe par une collaboration entre personnes ayant une réalité différente

Maria Victoria Leiva
Maria Victoria Leiva

Maria Victoria Leiva, alumna de la Fondation danoise, nous livre son point de vue sur son parcours, la Cité internationale et ses projets.

Peux-tu nous raconter ton parcours et ton arrivée à la Cité internationale ?

Je suis arrivée à la Cité internationale en 2020 grâce à une bourse de l’université de Buenos Aires, ce qui m’a permis de poursuivre mes études à Sciences Po. Depuis plusieurs années, je travaille dans la communication et la gestion de projets avec un accent sur l’inclusion, la diversité, et les droits des femmes. Ma décision de me consacrer à ce sujet est liée à mon histoire personnelle et à l’histoire de mon pays d’origine, l’Argentine où les inégalités sont très marquées.

Pouvoir poursuivre mes études dans un autre pays était un rêve pour moi, car je pense que cela apporte une vision différente du monde et des connaissances acquises. Je me souviens parfaitement du jour où je suis arrivée à la Cité internationale il y a quelques années. C’était en janvier et il faisait très froid, mais quand je suis entrée à la Maison du Liban, j’ai ressenti une chaleur réconfortante qui m’a fait me sentir comme chez moi.

Qu’est ce qui t’a motivé à intégrer la Cité internationale ?

S’il y a une chose que j’ai apprise au fil des années, c’est que l’apprentissage le plus important se fait en collaboration avec des personnes venant de différentes réalités et qui ont des choses à nous apprendre. Cela a été la base de mon désir d’intégrer la Cité internationale universitaire de Paris. Lorsque j’ai su que je viendrais étudier à Paris, je n’ai pas hésité une seconde à soumettre ma candidature.  Quand j’ai reçu la réponse positive de la Maison de l’Argentine, ma joie a été immense. J’ai ensuite fait une demande de séjour dans la maison d’un autre pays pour élargir mes horizons. Et c’est ainsi que j’ai passé deux ans à la Maison du Liban puis un an à la Maison des étudiants danois.

J’ai vécu toute la pandémie du COVID-19 à la Cité internationale et aujourd’hui je la considère comme ma deuxième maison. J’y ai rencontré des personnes qui sont comme ma famille. J’y ai appris d’autres langues, mieux compris comment le monde fonctionne dans d’autres endroits qui étaient auparavant très lointains pour moi, et je m’y suis sentie soutenue et accompagnée pendant mes années d’études.

Quels sont tes projets et objectifs futurs ?

Après mes études à Sciences Po, j’ai fait un master en communication interculturelle et ingénierie de projets à la Sorbonne, et il y a un mois, j’ai terminé un MBA en gestion de projets numériques. J’ai également pu continuer à travailler dans mes domaines d’intérêt, notamment au sein d’ONU Femmes France, en tant que chargée de communication et de plaidoyer.

Mes objectifs futurs consistent à continuer à mettre mes connaissances et mes apprentissages au service de la cause à laquelle je crois. Sur le plan personnel, j’ai également le projet de travailler pour l’accès à l’information et aux technologies pour les femmes, en particulier celles qui se trouvent en situation de vulnérabilité ou qui sont victimes de violences. Pour ce faire, j’ai commencé la création d’un site web qui est en phase de finalisation et qui sera bientôt accessible.

Penses-tu que ton séjour à la Cité internationale soit un tremplin pour ton avenir ?

Oui, sans doute. La Cité internationale n’est pas seulement une résidence, c’est aussi un lieu de rencontre où j’ai fait la connaissance de personnes travaillant sur des thèmes similaires aux miens et qui pourraient devenir mes collègues dans le futur. C’est aussi des personnes qui étudient ou travaillent sur des sujets que je n’avais jamais entendus auparavant. De plus, la Cité internationale m’a offert d’énormes opportunités, comme une bourse pendant la pandémie. Cette bourse m’a permis de poursuivre mes études de manière plus sereine en me concentrant pleinement sur mes examens et mon mémoire.

Si tu devais résumer la Cité internationale en un mot, lequel choisirais-tu ?

Diversité

Maria Victoria Leiva
Alumna de la Fondation danoise

DES RÉSIDENTS ENGAGÉS

Les résidents sur le campus sont très engagés. Ils sont invités à s’investir dans la gouvernance, la vie collective et le développement du campus et mènent de nombreux projets participatifs. Pour construire un avenir commun, ils s’engagent sur les grands enjeux du monde contemporain en bénéficiant des échanges et des rencontres qu’ils font dans leurs maisons et sur le campus. 

Un laboratoire d’idées

Laboratoire d’idées et de création pour penser le monde de demain, la Cité internationale occupe une place singulière dans le paysage culturel parisien comme lieu de vie de la jeunesse internationale. Projets artistiques et écologiques collaboratifs foisonnent sur le campus.

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