14/09/2022
Entretiens Nos résidents Fondation Biermans-Lapôtre

La Cité internationale m'a appris énormément de choses sur la vie en communauté

Tim Heymans

Tim Heymans, résident à la Fondation Biermans-Lapôtre, nous livre son point de vue sur son parcours, la Cité internationale et ses projets.

Peux-tu nous raconter ton parcours et ton arrivée à la Cité internationale ?

Je m’appelle Tim et je suis né au Luxembourg. Après y avoir obtenu mon bac en 2018, j’ai commencé mes études de physique à Strasbourg en France. En janvier 2020, j’ai été accepté pour poursuivre ma troisième année de licence à Montréal au Canada.

Ce projet a malheureusement été annulé quelques mois plus tard en raison de la pandémie, et j’ai dû m’adapter rapidement, ayant déjà résilié mon appartement à Strasbourg et préparé mon départ. Mon envie de quitter l’Alsace et de changer de ville était toujours présente et c’est ainsi que je me suis finalement retrouvé à Paris.

C’était au début plutôt une solution de repli afin de gagner un peu de temps pour finir ma licence et décider où faire mon master. J’ai donc intégré la L3 à Sorbonne Université et j’habitais seul dans une coloc, puis dans une chambre de bonne à Paris. Les confinements consécutifs et restrictions de sortie rendaient très difficiles les rencontres de nouvelles personnes, m’étant installé tout seul dans une nouvelle ville en pleine pandémie.

Vers la fin de l’année et avec la levée progressive des restrictions sanitaires, j’ai commencé à vraiment apprécier Paris et décidé de rester ici pour y faire mon master.

Qu’est ce qui t’a motivé à intégrer la Cité internationale ?

J’ai décidé de rejoindre la Cité internationale sur un coup de tête. J’habitais dans mon studio dont le loyer était au-dessus de mon budget et où je me sentais trop seul. Je savais que le master de physique allait devenir très dur et que j’allais avoir besoin d’une communauté autour de moi pour me changer les idées à côté des études. C’est là où j’ai pensé à une amie qui avait passé 3 ans à la Cité internationale et qui m’en avait toujours parlé avec plein d’enthousiasme. L’idée de vivre dans une telle communauté si diversifiée avec plein de nouvelles personnes à rencontrer m’inspirait, surtout après tous ces mois passés seul à cause de la pandémie. J’ai spontanément osé envoyer un mail à la direction de la Fondation Biermans-Lapôtre, maison des étudiants belges et luxembourgeois et par immense chance, il leur restait une chambre pour la rentrée prochaine ! 

Quels sont tes projets et objectifs futurs ?

Actuellement en M2 de physique des matériaux à Sorbonne Université, j’espère bientôt être diplômé après toutes ces années laborieuses ! Ce sera d’ailleurs pour moi le moment de quitter Paris après bientôt 3 belles années, parce que je veux retourner dans mon Luxembourg natal et devenir enseignant de physique au lycée.

Penses-tu que ton séjour à la Cité internationale soit un tremplin pour ton avenir ?

Je viens de finir ma première année à la Cité internationale et en cette année seule j’ai fait connaissance avec plus de 100 personnes. Si ces rencontres m’ont fait comprendre une chose c’est la suivante : peu importe si on a grandi en Colombie, au Bénin ou au Luxembourg, on se rend compte qu’on a tous joué aux mêmes jeux quand on était petit, qu’on a tous eu les mêmes petits soucis d’adolescence et qu’on a finalement tous eu la même envie de vivre à Paris. C’est très puissant de voir que même si à première vue, on se distingue par nos origines, cultures, intérêts, convictions et talents différents, on arrive toujours à trouver une certaine familiarité entre nous. Des personnes venant de pays dont on ne savait pas grand-chose il n’y a même pas 2 semaines deviennent nos voisins et puis finalement nos amis ! La Cité internationale m’a appris énormément de choses sur la vie en communauté, m’a fait découvrir plein de nouveaux points de vue et m’a évidemment permis de sortir un peu de ma zone de confort. En m’investissant dans les associations au sein de la Cité, j’ai beaucoup appris sur l’engagement collectif et l’énergie impressionnante qu’un simple groupe de personnes motivées peut mobiliser. Ce sont des qualités que je garderai toujours avec moi et qui, à mon avis, me seront utiles toute la vie !

Si tu devais résumer la Cité internationale en un mot, lequel choisirais-tu ?

C’était difficile, mais je vais dire : « Wow » !

Tim Heymans
Fondation Biermans-Lapôtre

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Les résidents sur le campus sont très engagés. Ils sont invités à s’investir dans la gouvernance, la vie collective et le développement du campus et mènent de nombreux projets participatifs. Pour construire un avenir commun, ils s’engagent sur les grands enjeux du monde contemporain en bénéficiant des échanges et des rencontres qu’ils font dans leurs maisons et sur le campus. 

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Laboratoire d’idées et de création pour penser le monde de demain, la Cité internationale occupe une place singulière dans le paysage culturel parisien comme lieu de vie de la jeunesse internationale. Projets artistiques et écologiques collaboratifs foisonnent sur le campus.

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