Gouvernance
du Collège néerlandais

Parlez-nous de votre parcours et de votre arrivée à la Cité internationale.

Diplômée d’une thèse en cotutelle entre les Pays-Bas et la France en neurosciences et ancienne résidente du Collège néerlandais, j’ai débuté ma carrière professionnelle à l’international dans la recherche sur le vieillissement du système nerveux. Je me suis ensuite spécialisée dans le domaine des maladies rares et de leurs bases de données. Aujourd’hui, outre ma fonction de directrice du Collège néerlandais, j’œuvre à développer des synergies au profit des patients atteints de maladies rares endocriniennes par la coordination d’un réseau d’experts, en vue d’améliorer leur diagnostic et faciliter la recherche scientifique.

Selon vous qu’est ce qui fait de la Cité internationale un campus unique au monde ?

Un lieu exceptionnel de rencontres et d’échanges intellectuels et culturels qui nous apporte une expérience inouïe d’ouverture au monde. Un foyer dans un village, où les amitiés nouées, dans la diversité et la tolérance, mènent à des complicités pour la vie. Être directrice, c’est promouvoir le partage dans la tolérance de l’autre et la diversité culturelle.

En quoi habiter dans votre maison permet aux résidents d’avoir un autre regard sur le monde et est un tremplin pour leur avenir ?

Le collège néerlandais, chef d’œuvre architecturale moderniste de W. Dudok , est une maison lumineuse avec ses nombreuses fenêtres, ses deux courts intérieurs et ses chambres et couloirs positionnées autour. Elle souligne la dimension humaine et invite à se rencontrer et le vivre ensemble. Comme on dit aux Pays-Bas, et ailleurs, « mieux faut un bon voisin qu’un ami lointain » .

Si vous deviez résumer la Cité internationale en un mot, lequel choisiriez-vous et pourquoi ?

Amour. L’amour d’apprendre de nos expériences, nos études, d’autres cultures, d’autres matières, de transmettre son vécu, son savoir, sa culture, L’amour de se souvenir, l’amour des belles rencontres et l’amour de vivre ensemble.