Le crédit de la parole de quelqu’un se mesure dans la fidélité à ses idées.
Une chaise-poème
« J’ai adopté la chaise, cet objet familier, il y a quelques décennies, au moment où je voulais faire, à échelle humaine, de l’art sur la place publique alors que partout on optait pour le monumental : elle est un objet à l’image du corps et elle sert le corps. Difficile d’avoir un sentiment de possession exclusif pour un objet aussi universellement partageable. Elle est mienne au moment où je l’occupe mais si je la quitte, un autre pourra dire qu’elle est sa chaise. » Michel Goulet, artiste sculpteur
Biographie d’Anne Hidalgo, femme politique
Anne Hidalgo, née Ana María Hidalgo Aleu le 19 juin 1959 à San Fernando, en Espagne, est une femme politique française. Elle arrive en France en 1961 et obtient la nationalité française en 1973. Inspectrice du travail de formation, elle rejoint le Parti socialiste en 1994 et débute en politique aux côtés de Martine Aubry. Première adjointe au maire de Paris de 2001 à 2014, elle devient la première femme maire de Paris en 2014 et est réélue en 2020. Son mandat de maire est marqué par des initiatives en faveur de l’écologie et de la transformation urbaine, notamment la réduction de la place de la voiture dans Paris.
Le projet Prendre position
Prendre position est un projet de sculpture-installation de 47 chaises-poèmes pour souligner le 100e anniversaire de la Cité internationale universitaire de Paris. Elles ont été installées dans une prairie fleurie créée spécialement pour l’occasion par le service du domaine du campus.
Cette installation artistique a été imaginée par l’artiste-sculpteur québécois Michel Goulet, en collaboration avec François Massut, directeur fondateur du collectif Poésie is not dead.
Chaque maison du campus est représentée par une chaise, grâce à un don de la Maison des étudiants canadiens et au soutien du groupe Labrenne. Chacune des 47 chaises est une œuvre unique.
Histoire et architecture de la maison
Baptisée Julie-Victoire Daubié, en l’honneur de la première bachelière de France en 1861, cette résidence a été financée par la Ville de Paris, en partenariat avec la Région Île-de-France. La propriété du bâtiment appartient à la Régie Immobilière de la Ville de Paris. Sa construction s’inscrit dans le plan de développement « Cité 2025 ».
