Aimé Césaire est un écrivain, poète et homme politique martiniquais. Cofondateur du mouvement de la négritude avec Léopold Sédar Senghor et Léon-Gontran Damas, il a dénoncé le colonialisme et défendu l’identité noire. Son œuvre majeure, Cahier d’un retour au pays natal (1939), exprime la révolte contre l’oppression. Député de la Martinique (1945-1993) et maire de Fort-de-France (1945-2001), il a œuvré pour la départementalisation de l’île. Son discours sur le colonialisme (1950) reste une critique puissante de l’impérialisme. Son engagement littéraire et politique a marqué l’histoire. Il est cité au Panthéon de Paris. En 1934, il fut résident à la Maison des Provinces de France à la Cité internationale universitaire de Paris.
L'homme de culture doit être un inventeur d'âmes.
« J’ai adopté la chaise, cet objet familier, il y a quelques décennies, au moment où je voulais faire, à échelle humaine, de l’art sur la place publique alors que partout on optait pour le monumental : elle est un objet à l’image du corps et elle sert le corps. Difficile d’avoir un sentiment de possession exclusif pour un objet aussi universellement partageable. Elle est mienne au moment où je l’occupe mais si je la quitte, un autre pourra dire qu’elle est sa chaise. » Michel Goulet, artiste sculpteur
Prendre position est un projet de sculpture-installation de 47 chaises-poèmes pour souligner le 100e anniversaire de la Cité internationale universitaire de Paris. Elles ont été installées dans une prairie fleurie créée spécialement pour l’occasion par le service du domaine du campus.
Cette installation artistique a été imaginée par l’artiste-sculpteur québécois Michel Goulet, en collaboration avec François Massut, directeur fondateur du collectif Poésie is not dead.
Chaque maison du campus est représentée par une chaise, grâce à un don de la Maison des étudiants canadiens et au soutien du groupe Labrenne. Chacune des 47 chaises est une œuvre unique.
La Maison des Provinces de France a été signée par l’architecte en chef du Château de Versailles, Armand Guéritte. Malgré le nombre élevé de chambres du pavillon, il a su éviter « l’effet caserne » en concevant un élégant et imposant bâtiment de brique.