Partir c’est mourir un peu, c’est mourir à ce qu’on aime : on laisse un peu de soi-même en toute heure et dans tout lieu.

Edmond Haraucourt, poète, romancier et dramaturge | Babelio : Edmond Haraucourt, Seul, Rondel de l'adieu

Une chaise-poème

« J’ai adopté la chaise, cet objet familier, il y a quelques décennies, au moment où je voulais faire, à échelle humaine, de l’art sur la place publique alors que partout on optait pour le monumental : elle est un objet à l’image du corps et elle sert le corps. Difficile d’avoir un sentiment de possession exclusif pour un objet aussi universellement partageable. Elle est mienne au moment où je l’occupe mais si je la quitte, un autre pourra dire qu’elle est sa chaise. » Michel Goulet, artiste sculpteur

Biographie d’Edmond Haraucourt, poète, romancier et dramaturge

 

Edmond Haraucourt (1856-1941) était un poète, romancier et dramaturge français. Il débuta sa carrière avec La Légende des sexes (1882), un recueil sulfureux publié sous le pseudonyme « Sire de Chambley ». Conservateur du musée du Trocadéro (1894-1903) puis du musée de Cluny (1903-1925), il fut aussi président de la Société des gens de lettres (1920-1922)1. Son poème Rondel de l’adieu, célèbre pour la phrase « Partir, c’est mourir un peu », fut mis en musique par Francesco Paolo Tosti. Ami de Victor Hugo, il veilla son cercueil et écrivit plusieurs romans, dont Daâh, le premier homme. Grand officier de la Légion d’honneur, il légua sa propriété de l’île de Bréhat à la Cité internationale universitaire de Paris.

Le projet Prendre position

Une installation artistique pérenne

Prendre position est un projet de sculpture-installation de 47 chaises-poèmes pour souligner le 100e anniversaire de la Cité internationale universitaire de Paris. Elles ont été installées dans une prairie fleurie créée spécialement pour l’occasion par le service du domaine du campus.

A la rencontre des artistes

Cette installation artistique a été imaginée par l’artiste-sculpteur québécois Michel Goulet, en collaboration avec François Massut, directeur fondateur du collectif Poésie is not dead.

Galerie des 47 chaises

Chaque maison du campus est représentée par une chaise, grâce à un don de la Maison des étudiants canadiens et au soutien du groupe Labrenne. Chacune des 47 chaises est une œuvre unique. 

Histoire et architecture de la maison

Dès 1920, le poète et écrivain Edmond Haraucourt, grand admirateur de l’œuvre d’André Honnorat, a souhaité s’associer à l’œuvre de la Cité internationale. N’ayant pas de descendants, il a décidé, avec son épouse Mathilde, de léguer à la Cité internationale sa demeure sur l’Île de Bréhat.

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