Sans espoir, nous ne pouvons pas croire en la promesse d’un nouveau départ, ni en la possibilité d’un changement
Zonder hoop, kunnen we niet geloven, in de belofte van een nieuw begin, noch aan de mogelijkheid van verandering
« J’ai adopté la chaise, cet objet familier, il y a quelques décennies, au moment où je voulais faire, à échelle humaine, de l’art sur la place publique alors que partout on optait pour le monumental : elle est un objet à l’image du corps et elle sert le corps. Difficile d’avoir un sentiment de possession exclusif pour un objet aussi universellement partageable. Elle est mienne au moment où je l’occupe mais si je la quitte, un autre pourra dire qu’elle est sa chaise. » Michel Goulet, artiste sculpteur
Joke J. Hermsen (née en 1961) est une écrivaine et philosophe néerlandaise. Elle a étudié l’art et la philosophie à Paris avant de rédiger une thèse sur la pensée nomade à l’Université d’Utrecht. Hermsen est l’auteure de plusieurs romans et essais philosophiques, explorant des thèmes tels que le temps, l’espoir et l’attention. Son œuvre comprend Het dameoffer, Tweeduister, Blindgangers et Stil de tijd, qui a remporté le prix Jan Hanlo. Elle est reconnue pour son approche mêlant littérature et philosophie, et ses écrits ont été traduits en plusieurs langues.
Joke J. Hermsen (geboren in 1961) is een Nederlandse schrijfster en filosofe. Ze studeerde kunst en filosofie in Parijs voordat ze een proefschrift schreef over het nomadische denken aan de Universiteit Utrecht. Hermsen is de auteur van verschillende romans en filosofische essays, waarin ze thema’s zoals tijd, hoop en aandacht onderzoekt. Haar werk omvat Het dameoffer, Tweeduister, Blindgangers et Stil de tijd, dat de Jan Hanlo-prijs won. Ze staat bekend om haar benadering die literatuur en filosofie combineert, en haar geschriften zijn in meerdere talen vertaald.
Prendre position est un projet de sculpture-installation de 47 chaises-poèmes pour souligner le 100e anniversaire de la Cité internationale universitaire de Paris. Elles ont été installées dans une prairie fleurie créée spécialement pour l’occasion par le service du domaine du campus.
Cette installation artistique a été imaginée par l’artiste-sculpteur québécois Michel Goulet, en collaboration avec François Massut, directeur fondateur du collectif Poésie is not dead.
Chaque maison du campus est représentée par une chaise, grâce à un don de la Maison des étudiants canadiens et au soutien du groupe Labrenne. Chacune des 47 chaises est une œuvre unique.
Le Collège néerlandais est la seule œuvre de Willem Marinus Dudok édifiée en France, constituant ainsi un témoignage unique de l’un des architectes les plus éminents de l’école hollandaise active dans l’entre-deux-guerres. L’initiative de sa construction revient à un comité d’action créé en 1924 par Frans Vreede, directeur du Centre d’études néerlandaises à Paris.