Apparu en 1989, Julien Antoine Bovier réside en Valais où il pratique l’écriture, la philosophie et l’argentique. La musique baroque chantée à la fin de l’adolescence, cette mise en voix de textes profanes et sacrés, l’ont amené vers les planches durant des études universitaires variées.
Pour l’oubli et Croquis (Éditions L’Âge d’Homme), premiers recueils, tissent des corps humides, fragmentés, allégés. Par la suite, il ouvre en 2022 une enquête intime sur les liens entre odorat et poésie avec la conférence « Le Parfum des mots – l’écriture de la fumée ».
Actuellement, il finalise Disposé[e] du corps, une recherche poétique saisissant les manières dont les corps sont pris par les événements (bourse focus 2023). Sub Rosa Amplexus, carte blanche du 1er numéro de la Maison Suisse de la Poésie paraîtra en 2025.
Je ne suis pas un être, mes saveurs habitent chez les autres de sourires en distances.
« J’ai adopté la chaise, cet objet familier, il y a quelques décennies, au moment où je voulais faire, à échelle humaine, de l’art sur la place publique alors que partout on optait pour le monumental : elle est un objet à l’image du corps et elle sert le corps. Difficile d’avoir un sentiment de possession exclusif pour un objet aussi universellement partageable. Elle est mienne au moment où je l’occupe mais si je la quitte, un autre pourra dire qu’elle est sa chaise. » Michel Goulet, artiste sculpteur
Prendre position est un projet de sculpture-installation de 47 chaises-poèmes pour souligner le 100e anniversaire de la Cité internationale universitaire de Paris. Elles ont été installées dans une prairie fleurie créée spécialement pour l’occasion par le service du domaine du campus.
Cette installation artistique a été imaginée par l’artiste-sculpteur québécois Michel Goulet, en collaboration avec François Massut, directeur fondateur du collectif Poésie is not dead.
Chaque maison du campus est représentée par une chaise, grâce à un don de la Maison des étudiants canadiens et au soutien du groupe Labrenne. Chacune des 47 chaises est une œuvre unique.
Classée monument historique en 1986, la Fondation suisse est l’une des réalisations les plus marquantes de l’entre-deux-guerres. Il s’agit du premier édifice moderne construit à la Cité internationale. La valeur exceptionnelle de cette œuvre architecturale est également liée à son design mobilier précurseur.