Ceci n’est pas une chaise.
« J’ai adopté la chaise, cet objet familier, il y a quelques décennies, au moment où je voulais faire, à échelle humaine, de l’art sur la place publique alors que partout on optait pour le monumental : elle est un objet à l’image du corps et elle sert le corps. Difficile d’avoir un sentiment de possession exclusif pour un objet aussi universellement partageable. Elle est mienne au moment où je l’occupe mais si je la quitte, un autre pourra dire qu’elle est sa chaise. » Michel Goulet, artiste sculpteur
Après une rencontre avec le mouvement dada en 1922, Marinette Gré participe dès 1927 aux activités du surréalisme parisien, aux côtés d’André Breton, Max Ernst, Paul Eluard et René Magritte. Son tableau le plus célèbre est une image de chaise sous laquelle figure la mention « Ceci n’est pas une chaise ». S’il est attesté que Marinette Gré et René Magritte se sont fréquentés à l’époque de ce tableau (1928-1929), les historiens ne s’accordent pas sur le fait de savoir si la peinture de René Magritte, La trahison des images, avec la fameuse légende « Ceci n’est pas une pipe » a pu influencer le travail de Marinette Gré ou inversement.
Prendre position est un projet de sculpture-installation de 47 chaises-poèmes pour souligner le 100e anniversaire de la Cité internationale universitaire de Paris. Elles ont été installées dans une prairie fleurie créée spécialement pour l’occasion par le service du domaine du campus.
Cette installation artistique a été imaginée par l’artiste-sculpteur québécois Michel Goulet, en collaboration avec François Massut, directeur fondateur du collectif Poésie is not dead.
Chaque maison du campus est représentée par une chaise, grâce à un don de la Maison des étudiants canadiens et au soutien du groupe Labrenne. Chacune des 47 chaises est une œuvre unique.
La Fondation Biermans-Lapôtre a vu le jour grâce à l’initiative de Jean Hubert Biermans, homme d’affaires d’origine limbourgeoise. Elle a été conçue par Armand Guéritte, architecte en chef du gouvernement français. Ce bâtiment monumental évoque l’architecture traditionnelle flamande et wallonne. La maison accueille prioritairement des étudiants belges et luxembourgeois.