Un poète c’est sûr c’est emmerdant, et ça n’est jamais très bien-pensant. À la moindre injustice ça va gueulant.
« J’ai adopté la chaise, cet objet familier, il y a quelques décennies, au moment où je voulais faire, à échelle humaine, de l’art sur la place publique alors que partout on optait pour le monumental : elle est un objet à l’image du corps et elle sert le corps. Difficile d’avoir un sentiment de possession exclusif pour un objet aussi universellement partageable. Elle est mienne au moment où je l’occupe mais si je la quitte, un autre pourra dire qu’elle est sa chaise. » Michel Goulet, artiste sculpteur
Alain Barrière est le nom de scène de Louis Alain Bellec (1935-2019), auteur-compositeur-interprète de variété française, très célèbre durant les années 60 et 70, notamment avec des très grands succès internationaux comme Ma vie, Tu t’en vas, Elle était si jolie, etc. Natif de La Trinité-sur-Mer dans le Morbihan en Bretagne, il avait suivi un cursus scolaire classique en particulier en intégrant l’École nationale supérieure des Arts et Métiers d’Angers en 1955 et fut résident à la Cité internationale universitaire de Paris en 1958. Il a été extrêmement populaire durant les années d’or de la chanson française, avec toute une génération de grands artistes comme Juliette Greco, Léo Ferré, Charles Aznavour, Georges Brassens, Gilbert Bécaud, et tant d’autres. Ses chansons s’appuient sur une écriture inspirée des poètes du XXe siècle comme Francis Carco, Jacques Prévert ou Robert Desnos, mais très accessible et populaire.
Prendre position est un projet de sculpture-installation de 47 chaises-poèmes pour souligner le 100e anniversaire de la Cité internationale universitaire de Paris. Elles ont été installées dans une prairie fleurie créée spécialement pour l’occasion par le service du domaine du campus.
Cette installation artistique a été imaginée par l’artiste-sculpteur québécois Michel Goulet, en collaboration avec François Massut, directeur fondateur du collectif Poésie is not dead.
Chaque maison du campus est représentée par une chaise, grâce à un don de la Maison des étudiants canadiens et au soutien du groupe Labrenne. Chacune des 47 chaises est une œuvre unique.
La maison se compose de deux bâtiments séparés par le boulevard périphérique. Le premier pavillon, inauguré avant l’édification de la voie rapide, a été financé par une donation de la Société des anciens élèves, complétée par une subvention de la Direction des enseignements techniques.