Un hommage à André Honnorat, fondateur visionnaire de la Cité internationale
Le 6 juin 2025, la Cité internationale universitaire de Paris a célébré la mémoire d’André Honnorat, à l’occasion d’une journée riche en échanges et en témoignages. Originaire de Barcelonnette, il a été à l’origine de la création de ce campus unique dédié à la paix et aux jeunesses du monde. Retour sur une commémoration placée sous le signe de la transmission et de l’avenir.
Un lien fort entre Paris et Barcelonnette
À l’occasion de son centenaire, la Cité internationale universitaire de Paris a souhaité rendre un vibrant hommage à André Honnorat, fondateur de ce campus unique au monde. Cette journée a permis de saluer la mémoire d’un homme d’État humaniste, profondément engagé en faveur de la jeunesse, de l’éducation et de la paix.
C’est en présence d’une délégation venue de la vallée de l’Ubaye Serre-Ponçon (Alpes-de-Haute-Provence) que la cérémonie a débuté dans la cour d’honneur de la Cité internationale. La présidente de la Communauté de communes Vallée de l’Ubaye Serre-Ponçon, accompagnée de vice-présidents, le maire de Barcelonnette et le proviseur de la Cité scolaire André Honnorat ont fait le déplacement depuis Barcelonnette.
Accueillis par le président de la Cité internationale, Jean-Marc Sauvé, ils ont pu découvrir les lieux emblématiques de ce campus multiculturel au fil d’une visite guidée des maisons et du parc, orchestrée par le Centre du patrimoine.
Une cérémonie entre discours, mémoire et création
L’événement s’est poursuivi à la Maison internationale avec des prises de parole de Jean-Marc Sauvé, président de la Cité internationale, et de Marie-Christine Lemardeley, adjointe à la maire de Paris. « La Cité internationale universitaire de Paris est inséparable du nom d’André Honnorat. Elle porte aujourd’hui encore les principes qui ont guidé sa création : faire des échanges académiques et humains un vecteur de compréhension mutuelle et de paix concrète, et faire de la diversité des cultures, non pas un obstacle, mais un atout et une richesse à partageront rappelé l’importance de cet héritage dans le contexte actuel de mondialisation. » a rappelé Jean-Marc Sauvé.
Des interventions de résidents et d’alumni ont enrichi ce moment solennel, rythmé également par deux projections marquantes. La première retraçant l’histoire de la construction de la Cité internationale et la seconde, plus immersive illustrant les valeurs du campus et son ADN. Ce film manifeste, produit spécialement pour le centenaire de l’institution est une véritable immersion sensorielle et émotionnelle qui incarne un idéal toujours vivace : celui d’un lieu où l’utopie au service de la paix prend forme au quotidien.
Dans le prolongement de ces projections, plusieurs témoignages ont permis d’incarner plus personnellement l’héritage d’André Honnorat. Celui de Guy Fouchet, alumnus de la Fondation Deutsch de la Meurthe et ancien président de l’association sportive de la Cité et de l’Alliance internationale, a mis en lumière la portée éducative et diplomatique de son œuvre. Un slam interprété par des résidents actuels et le récit de Paul Mandine, ancien boursier de Madame Honnorat, ont ajouté une dimension sensible à cette séquence de mémoire.
Un engagement renouvelé pour l’avenir
Dans l’esprit d’ouverture qui caractérisait son fondateur, la Cité internationale universitaire de Paris et la Cité scolaire André Honnorat de Barcelonnette ont profité de cette journée pour signer un protocole d’hébergement. Cet accord vise à favoriser les échanges entre les deux institutions et permet à trois étudiants de L3 issus de la vallée de l’Ubaye d’être hébergés dans une maison de la Cité internationale.
Par cet acte, les deux institutions réaffirment leur volonté commune de renforcer les liens entre territoires et générations, autour des valeurs de partage et de coopération. Cent ans après la fondation de la Cité internationale, l’esprit d’Honnorat continue d’inspirer les générations tournées vers un monde plus solidaire et inclusif.
Un hommage symbolique et fraternel pour conclure
La cérémonie s’est achevée dans une atmosphère de fraternité, avec un dépôt de gerbe devant la stèle d’André Honnorat, accompagné d’un « Hymne à la joie » et d’une « Marseillaise » interprétés par des résidents. Un verre de l’amitié a ensuite réuni les participants dans un esprit chaleureux, concluant une journée où mémoire et projets d’avenir se sont conjugués au présent. Fidèle à l’héritage de son fondateur, la Cité internationale continue ainsi d’incarner un idéal de paix par l’éducation.
