Dans le cadre du cycle de séminaires Earth Hour, organisé par l’Ecopolien en partenariat avec la Maison de l’Île-de-France et Paris-Saclay, Nelo Molter Magalhães, docteur en mathématiques et en économie et Armelle Choplin, professeure associée au département de géographie et environnement, directrice de l’Institut de la gouvernance de l’environnement et développement territorial, et spécialiste des villes africaines, ont échangé avec Francesco Torrisi, directeur de la Maison de l’Île-de-France, sur le sujet des dynamiques matérielles et environnementales des infrastructures modernes.
Durant cette discussion, Nelo Molter Magalhães a retracé l’évolution des grandes infrastructures de transport en France depuis 1945, en analysant leur construction, leur maintenance et leur rôle dans l’histoire économique et politique du capitalisme français. Armelle Choplin a proposé une réflexion sur l’hégémonie du béton, en étudiant son implantation en Afrique de l’Ouest et à la frontière franco-suisse, tout en questionnant ses impacts environnementaux, sociaux et politiques.
Cette conférence s’est inscrite dans le cycle Earth Hour, qui a eu l’ambition d’éclairer certaines questions liées à la transition écologique. Il a été organisé par la Maison de l’Île-de-France et le collectif de chercheurs et chercheuses intéressés par l'environnement, Ecopolien.
Dans la collection Les savoirs, vous retrouverez une sélection de conférences et de colloques enregistrés dans les maisons de la Cité internationale universitaire de Paris. Les 47 maisons sont d’importants lieux d’accueil et de diffusion de productions intellectuelles, universitaires et académiques internationales.
Porteuses de l’identité des pays qu’elles représentent, elles contribuent, avec cette programmation, à nourrir le dialogue des savoirs et des cultures au cœur du campus, en offrant un cadre privilégié pour la réflexion académique et le débat intellectuel.
Le choix de la Cité internationale universitaire de Paris comme lieu d’organisation de conférences et de colloques est porteur de sens. Née dans l’élan pacifique qui a suivi la Première Guerre mondiale, elle demeure un campus où la rencontre des cultures nourrit la réflexion académique et la recherche de solutions communes aux grands enjeux de notre temps.