Dans le cadre du cycle de séminaires Earth Hour, organisé par l’Ecopolien en partenariat avec la Maison de l’Île-de-France et Paris-Saclay, Francesco Torrisi, directeur de la Maison de l’Île-de-France, s’est entretenu avec Florian Massip et Gabriel Perez pour parler de leur dernier ouvrage À la fin du monde il fera beau, afin de tenter de répondre aux questions suivantes : pourquoi ne se passe-t-il rien, ou si peu, au regard de la catastrophe annoncée ? Et comment le néolibéralisme, comme mode d’organisation des sociétés, s’organise-t-il face aux dérèglements climatiques ?
Si les questions climatiques peinent à être pensées et discutées, c’est parce que le néolibéralisme court-circuite les processus démocratiques. Un mot d’ordre s’impose : celui de l’adaptation. Comment s’y prend-il ? Dans un premier temps, le rôle de l’organisation du travail néolibérale dans l’inaction climatique est mis en évidence. Dans un second temps, il est montré comment la conception idéologique néolibérale du vivant vise à sous-estimer la crise écologique en cours et justifie également l’inaction climatique.
Cet entretien s’inscrit dans le cadre des séminaires Ecopolien, qui visent la mise en commun de connaissances scientifiques récentes en s’adressant aussi bien à un public académique qu’à un public non initié. Ces séminaires sont un espace de dialogue qui permet de mettre en relation la recherche et les enjeux sociaux et politiques liés aux bouleversements écologiques et climatiques en cours.
Dans la collection Les savoirs, vous retrouverez une sélection de conférences et de colloques enregistrés dans les maisons de la Cité internationale universitaire de Paris. Les 47 maisons sont d’importants lieux d’accueil et de diffusion de productions intellectuelles, universitaires et académiques internationales.
Porteuses de l’identité des pays qu’elles représentent, elles contribuent, avec cette programmation, à nourrir le dialogue des savoirs et des cultures au cœur du campus, en offrant un cadre privilégié pour la réflexion académique et le débat intellectuel.
Le choix de la Cité internationale universitaire de Paris comme lieu d’organisation de conférences et de colloques est porteur de sens. Née dans l’élan pacifique qui a suivi la Première Guerre mondiale, elle demeure un campus où la rencontre des cultures nourrit la réflexion académique et la recherche de solutions communes aux grands enjeux de notre temps.