France MAINVILLE

Interview de la directrice de la Maison des étudiants canadiens

Parlez-nous de votre parcours et de votre arrivée à la Cité internationale.

Diplômée en droit, et membre du Barreau du Québec, j’ai une trajectoire qui transcende le domaine de sa formation juridique.

Actuelle directrice de la Maison des étudiants canadiens, je cumule d’importantes expériences dans des domaines variés tels que la culture, l’éducation et les relations interpersonnelles. Ces expériences et passions m’ont permis de combiner un esprit de gestionnaire de ressources humaines et financières à un esprit ouvert, toujours prête à « penser le nouveau ».

Exerçant des fonctions de direction, j’ai un parcours très varié, de la direction de l’équipe de la Semaine francophone de Toronto, à celle des résidences d’hébergement de l’Université de Sherbrooke, en passant par la direction du service du stage du Barreau du Québec et divers secteurs de l’Université de Sherbrooke.

À l’Université de Sherbrooke, j’ai également occupé le poste de Directrice adjointe du Centre culturel, où j’ai géré non seulement des salles de spectacle (1300 places) mais également la collection d’œuvres d’art de l’université, apportant un regard encore plus passionné sur l’art et la gestion de projets culturels.

Je suis arrivée à la MEC en apportant tout mon « background », mais surtout un esprit d’équipe et d’innovation pour que la maison puisse être un lieu toujours plus sécurisé mais aussi accueillant, conviviale et rempli d’échanges et de partage.

 

Selon vous qu’est ce qui fait de la Cité internationale un campus unique au monde ?

La rencontre de l’autre et de soi

 

En quoi habiter dans votre maison permet aux résidents d’avoir un autre regard sur le monde et est un tremplin pour leur avenir ?

La Maison des étudiants canadiens, avec le comité des résidents, organise fréquemment des activités, voyages et événements culturels qui permettent le réseautage entre les résidents mais aussi des rencontres pour la vie.

Mettre en lumière nos résidents, canadiens et brassés, et les encourager à développer ce qu’ils ont de mieux fait partie de notre essence, que ce soit par le biais d’un concert donné par un résident musicien, d’un vernissage organisé par un étudiant en arts ou d’une vidéo pour présenter sur nos réseaux la thèse d’un doctorant…

Tout cela fait de la MEC un endroit spécial où le réseautage, les amitiés et les rencontres professionnelles sont toujours encouragées.

Une grande famille, un lieu où il fait bon vivre.

 

Si vous deviez résumer la Cité internationale en un mot, lequel choisiriez-vous et pourquoi ?

UNIQUE

            Unique pour les rencontres que nous y faisons

            Unique par sa diversité

            Unique par son histoire

            Unique pour son cadre paisible

            Unique pour sa situation géographique

            Unique à Paris

            Unique au monde

Stéphane DION

L’honorable Stéphane Dion est un éminent diplomate, fonctionnaire et universitaire canadien.

De 2017 à 2022, à titre d’ambassadeur du Canada auprès de l’Allemagne et d’envoyé spécial du  premier ministre auprès de l’Union européenne et de l’Europe, il a contribué à approfondir les 
relations entre le Canada et l’Allemagne et à promouvoir les intérêts du Canada dans l’ensemble de  l’Europe au profit des populations des deux côtés de l’Atlantique.

Avant d’assumer ce rôle, il a été ministre des Affaires étrangères du Canada de 2015 à 2017, période  durant laquelle il a assuré le leadership du Canada dans le monde, notamment en ce qui concerne la promotion des droits universels de la personne, les efforts de paix et de stabilité, le défi des  changements climatiques à l’échelle planétaire et l’engagement durable du Canada à l’égard du multilatéralisme.

En 2006, il est devenu le chef de l’opposition officielle à la Chambre des communes, poste qu’il a conservé jusqu’en 2008. De 2004 à 2005, M. Dion a été ministre de l’Environnement. Durant ce mandat, il a réussi à obtenir ce qui est considéré comme l’un des budgets les plus verts de l’histoire du Canada. En 2005, il a présidé la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP11/MOP1), y jouant un rôle important dans la conciliation des intérêts divergents des pays membres afin de mettre en œuvre le Protocole de Kyoto.

De 2001 à 2003, à titre de ministre responsable des Langues officielles, il a élaboré et mis sur pied le Plan d’action pour les langues officielles, qui est encore une référence aujourd’hui. En tant que  ministre des Affaires intergouvernementales, poste qu’il a occupé de 1996 à 2003, soit plus  longtemps que tout autre Canadien depuis la Confédération, M. Dion a joué un rôle de premier plan dans la promotion de l’unité canadienne.

Il a été élu comme député pour la première fois en 1996, représentant Saint-Laurent—Cartierville, puis réélu à sept reprises.

Avant d’entrer dans le monde de la politique, M. Dion a enseigné la science politique à l’Université de Moncton en 1984, puis à l’Université de Montréal de 1984 à 1995. Il est l’auteur de nombreux articles et livres scientifiques sur l’administration publique, les études organisationnelles, les institutions politiques et les politiques environnementales. Il a également été membre du comité consultatif externe de l’Institut de l’Université Yale sur le climat et l’énergie de 2011 à 2015.

Né à Québec, M. Dion a étudié à l’Université Laval avant d’obtenir un doctorat en sociologie de l’Institut d’études politiques de Paris, en France. Il est également titulaire d’un doctorat honorifique de l’Université Carlos III de Madrid.