Hyunjin KIM
Interview de la directrice de la Maison de la Corée
Parlez-nous de votre parcours et de votre arrivée à la cité internationale.
Fonctionnaire du ministère coréen de l’éducation depuis près de vingt-cinq ans, j’ai travaillé à concevoir et à mettre en œuvre des politiques éducatives permettant l’épanouissement des étudiants. Ma venue en France en tant que directrice de la section éducation de l’Ambassade de la République de Corée et de la Maison de la Corée est née de mon souhait d’aider les étudiants du monde entier à s’épanouir et à se développer par l’échange.
Selon vous qu’est ce qui fait de la Cité internationale un campus unique au monde ?
La Cité internationale est un cadre de vie dans lequel cohabitent au quotidien des étudiants et chercheurs d’horizons multinationaux et multiculturels et qui présente l’avantage unique de permettre d’expérimenter la diversité mondiale dans toute son ampleur.
Cet avantage permet, grâce à l’ouverture d’esprit et à la flexibilité des étudiants, une véritable compréhension mutuelle et des échanges, il participe évidemment au développement personnel de chacun et je suis convaincue qu’il peut faire germer une coopération mondiale riche de sens.
En quoi habiter dans votre maison permet aux résidents d’avoir un autre regard sur le monde et est un tremplin pour leur avenir ?
La Maison de la Corée est un espace symbolique montrant à la fois le caractère traditionnel et le développement moderne de la Corée du Sud. Le fait que la Corée du Sud se soit relevée des cendres de la guerre et de la dévastation pour devenir un pays développé ancré dans la mondialisation peut avoir un impact durable sur les résidents de la Maison de la Corée, en les motivant à faire de leur mieux pour atteindre leurs objectifs et en développant chez eux la résilience nécessaire pour surmonter les difficultés et les échecs.
Si vous deviez résumer la Cité internationale en un mot, lequel choisiriez-vous et pourquoi ?
Ce serait le mot coréen « inyeon », qui désigne en quelque sorte une rencontre prédestinée. En effet, la rencontre avec la Cité internationale et la rencontre avec ses résidents n’est pas un simple hasard mais un lien précieux, une « inyeon».
