Clémence Boudry, résidente à la Résidence Robert-Garric, nous livre son point de vue sur son parcours, la Cité internationale et ses projets.
Après ma Licence d’Histoire, je suis partie six mois en Nouvelle-Zélande pour effectuer un stage dans une Alliance française. De retour en France en août 2016, je suis arrivée à la Cité internationale le mois suivant. Le premier jour, j’ai eu du mal à trouver ma résidence… Robert Garric ? J’avais beau demander autour de moi, personne ne connaissait cette maison ! Les jours qui ont suivi, une journée d’intégration était organisée par le BDR. C’est là que j’ai fait la rencontre d’Aude Nyadanu (présidente du BDR 2016-2017). Elle nous a tout de suite conseillé de nous investir dans le comité de notre maison. Je me suis alors engagée au pôle culture et j’ai découvert les multiples opportunités qu’offrait la Cité internationale.
En 2016, j’ai été admise en Master 1 Conception et direction de projets culturels à la Sorbonne Nouvelle. Ma plus grande préoccupation était le logement. J’ai regardé un peu partout : partager une colocation avec des étudiants étrangers, loger chez une personne âgée… C’est tout à fait par hasard que je suis tombée sur un lien renvoyant vers la Cité internationale. En lisant la description de ce lieu unique, je me suis dit que ce serait une véritable chance d’habiter ici. J’ai été appelée le lendemain de ma candidature, je n’en revenais pas !
Rencontrer des personnes venant de tous horizons me conforte dans l'idée que l'interculturalité est une grande source de richesse au plan des échanges humains.
Je souhaite promouvoir la culture et la langue françaises à l’étranger. Fin janvier, je pars pour 7 mois en stage dans une Alliance française au Canada.
Totalement ! Rencontrer des personnes venant de tous horizons me conforte dans l’idée que l’interculturalité est une grande source de richesse au plan des échanges humains.
Sur un plan professionnel, lors de l’entretien que j’ai passé pour mon futur stage, le directeur m’a posé des questions sur Glob’Art, une exposition photos et vidéos sur les expériences de Français à l’étranger et des étrangers en France – que j’avais organisé à la Cité internationale avec cinq filles de ma promo dans le cadre de notre M1.
Je vois la Cité internationale un peu comme un « terrain de jeu » parce qu’on nous donne l’opportunité d’organiser des événements culturels pour rendre le campus plus vivant. J’ai adoré ça ! M’investir en tant qu’administratrice résidente suppléante l’année dernière a été très formateur également : siéger à un conseil d’administration, organiser les réunions des membres du BDR et les différents événements (le Nouvel An, la Cité a un incroyable talent)… Toutes ces expériences ont fait de ces deux ans et demi des années inoubliables.
Richesse. Aussi bien au niveau des langues que des cultures, des rencontres et des expériences.
Clémence Boudry
Résidente à la Résidence Robert-Garric
Les résidents sur le campus sont très engagés. Ils sont invités à s’investir dans la gouvernance, la vie collective et le développement du campus et mènent de nombreux projets participatifs. Pour construire un avenir commun, ils s’engagent sur les grands enjeux du monde contemporain en bénéficiant des échanges et des rencontres qu’ils font dans leurs maisons et sur le campus.
Laboratoire d’idées et de création pour penser le monde de demain, la Cité internationale occupe une place singulière dans le paysage culturel parisien comme lieu de vie de la jeunesse internationale. Projets artistiques et écologiques collaboratifs foisonnent sur le campus.