Bertrand Cosson

Interview du directeur de la Maison de l’Ukraine

Parlez-nous de votre parcours et de votre arrivée à la Cité internationale.

Professeur à l’Université de Paris, je suis un enseignant-chercheur qui a toujours aimé participer activement à la vie sociale et culturelle. J’ai eu plaisir à développer une culture de l’accueil au niveau pédagogique, scientifique, et culturel, notamment par des mobilités et des échanges avec différentes universités européennes. Mon arrivée à la Cité internationale correspond à ce souhait d’accompagner la mobilité universitaire, qui va continuer à s’intensifier dans un contexte de compétition internationale accrue. Je suis heureux de contribuer, à mon échelle, à la vie culturelle de ma ville et favoriser l’épanouissement des résidents par l’organisation d’activités renforçant les échanges, pour promouvoir cet espace de débat ouvert au sein de la Cité internationale sur les grands enjeux culturels, politiques et scientifiques du monde contemporain. 

Selon vous qu’est ce qui fait de la Cité internationale un campus unique au monde ?

Premier site d’accueil des publics en mobilité en Île-de-France, la Cité Internationale n’est pas seulement un lieu d’hébergement mais un véritable lieu de vie par essence multiculturel. La Cité internationale accueille en effet une grande diversité de populations d’étudiants et de chercheurs de toute nationalité et de toute discipline, au sein d’une architecture remarquable. Cette structure promeut l’échange entre résidents, la diffusion des cultures, la promotion de la recherche et de la Paix. C’est très probablement ce bouillonnement intellectuel dans un melting-pot culturel qui fait l’unicité de ce campus à une échelle internationale.

Si vous deviez résumer la Cité internationale en un mot, lequel choisiriez-vous et pourquoi ?

La Paix : c’est une valeur universelle cultivée à la Cité internationale depuis sa création. Les rencontres de résidents de culture différente que ce soit par l’origine, la profession, les convictions politiques ou religieuses, à l’occasion d’activités culturelles ou festives, sont le berceau de l’entente universelle entre les peuples.

A dream you dream alone is only a dream. A dream you dream together is reality.”  John Lennon.

Blandine Sorbe, déléguée générale de la Cité internationale

Normalienne, agrégée d’allemand, Blandine Sorbe est depuis sa sortie de l’Ecole nationale d’administration en 2011 magistrate de la Cour des comptes. Entre 2015 et 2019, elle a rejoint le musée du quai Branly comme directrice générale adjointe, assurant au quotidien la gestion de ce lieu exceptionnel et œuvrant à la qualité de sa gestion. A partir de 2019, Blandine Sorbe a fait partie des principaux dirigeants du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, où elle a supervisé en tant que directrice senior cadre public et conformité le bon déroulement de l’événement sous l’angle de la maîtrise des risques budgétaires, juridiques, éthiques, ressources humaines et opérationnels, en relation étroite avec les autorités nationales et internationales. Blandine Sorbe est membre du comité d’histoire du ministère de la culture.