Déclarée grande cause nationale du quinquennat par le président de la République, l’égalité entre les femmes et les hommes a fait l’objet d’un plan d’action global par le gouvernement. Désormais, l’égalité salariale à poste équivalent entre les femmes et les hommes en entreprise fait l’objet d’une obligation de résultats, et non plus simplement d’une obligation de moyens.
Avec l’index de l’égalité femmes-hommes, les entreprises vont pouvoir mesurer où elles en sont, sur le plan de l’égalité professionnelle. Sous la forme d’une note sur 100, l’index se compose de cinq grands critères qui évaluent les inégalités entre les femmes et les hommes dans les entreprises.
1 – La suppression des écarts de salaire entre les femmes et les hommes, à poste et âge comparables
2 – La même chance d’avoir une augmentation tant pour les femmes que pour les hommes
3 – La même chance d’obtenir une promotion tant pour les femmes que pour les hommes
4 – Toutes les salariées augmentées à leur retour de congé maternité, dès lors que des augmentations ont été données en leur absence
5 – Au moins 4 femmes dans les 10 plus hautes rémunérations
Chaque année, les entreprises d’au moins 50 salariés doivent calculer l’index de l’égalité femmes – hommes et rendre public le score obtenu. S’il est inférieur à 75 sur 100, elles auront trois ans pour se mettre en conformité. Dans le cas contraire, elles seront sanctionnées financièrement jusqu’à 1% de leur masse salariale.
Pour 2019, la Cité internationale obtient la très bonne note de 87 sur 100.